Stoïcisme impérial
Ce courant du stoïcisme est ouvert part Sénèque.
Épictète, Musonius-Rufus et Marc-Aurèle n'ont pas publié d'ouvrages de philosophie.
Les livres que l'on a sont des assemblages de textes qu'ils écrivaient pour un usage privé ou une pratique personnelle : comme souvent dans les écoles de philosophie socratiques, la philosophie se veut manière de vivre, plus que discours intellectuel.
L'objectif du Stoïcisme est d'éduquer l'Homme, d'être un chemin de transformation vers l'humanité, vers le bonheur, grâce à la sagesse.
L'art de vivre a pour matière la vie de chacun.
Épictète|Entretiens
Pour atteindre le bonheur, il faut identifier quels sont nos biens et quels sont nos maux.
La première conversions stoïcienne nous indique qu'ils sont à chercher dans le soi, plutôt que dans l'ordre des choses.
La seconde conversion stoïcienne appuie sur l'importance première de la pensée sur les autres activités de l'âme: il faut travailler notre logos pour transformer les évaluations implicites ou fausses qui nous asservissent, car il n'y a de bien et de mal que dans le bon usage des représentations.
La conclusion de cet exercice est alors la sérénité et la liberté:
- Libération des passions, qui permet l'indifférence vis-à-vis de ce qui ne dépend pas de nous
- Cette indifférence permet l'absence de trouble
Ce recentrement est la condition de possibilité de l'ouverture: le sage, plus qu'être indifférent à ce qui ne dépend pas de lui parvient à aimer son destin.