Accélérationnisme hyperpop - vers des futurs désirables au-delà du capitalisme ?
Review de Hyperpop, la pop au temps du capitaliste numérique de Julie Ackermann.
Thèmes Explorés dans le Livre
Le livre d'Ackerman explore des thèmes comme le néolibéralisme, l'accélérationnisme, le genre, le queer et Baudrillard.
L'hyperpop est présentée comme une musique d'un capitalisme hypertrophié, tout étant marchandisé, même le nom hyperpop, créé en 2019 par une employée de Spotify pour promouvoir des artistes comme 100 Gecs et des productions du label PC Music.
L'Hyperpop et l'Accélérationnisme
Ackerman relie l'hyperpop à l'accélérationnisme, une approche qui propose de plonger complètement dans le capitalisme pour accélérer son effondrement. L'hyperpop, dans sa démarche, rappelle le réalisme capitaliste théorisé par Mark Fisher, où le capitalisme est vu comme le seul mode d'organisation sociale et économique imaginable.
Contradictions de notre Époque
Ackerman souligne la contradiction de notre époque : bien que conscients de la toxicité du capitalisme, nous en jouissons tous, que ce soit à travers les plateformes de streaming, les réseaux sociaux ou les services comme Uber. L'hyperpop reconnaît cette situation, en embrassant le capitalisme tout en laissant place à une critique de celui-ci.
Évolution de la Pop
Enfin, Ackerman situe l'hyperpop dans une évolution de la pop, passant de la pop sincère et non ironique (comme Britney Spears), à la pop ironique (comme "Barbie Girl" d'Aqua), jusqu'à la post-ironie de l'hyperpop. Cette dernière adopte et critique le capitalisme de l'intérieur, tout en laissant une marge de dénonciation.
Conclusion
La vidéo conclut en encourageant les spectateurs à s'abonner, liker, commenter, et soutenir la chaîne via diverses plateformes de financement participatif. Elle offre une analyse approfondie de l'hyperpop et de ses liens avec le capitalisme numérique, tout en proposant une réflexion sur notre rapport à la consommation et à la critique sociale.